L’objectif de cette thèse est de montrer que les aspects qualitatifs du rapport de l’homme à la nature sont aussi très importants pour assurer un meilleur avenir de la population urbaine d’Asie du Sud-Est. Plus particulièrement, nous prenons le cas d’Hô Chi Minh ville (HCMV) qui concentre à l’extrême les contradictions entre une urbanisation très rapide et très importante et une qualité de la vie liée à l’appréciation de la nature. Nous tentons de les détailler à travers l’étude des espaces verts à HCMV. 25 entretiens approfondis et 300 questionnaires ont été effectués dans six lieux (3 pars, 1 jardin, 1 arroyo et 1 voie routière). Cela a permis d’approfondir les attitudes des habitants envers la nature en ville et d’obtenir une meilleure connaissance des pratiques et préférences des citadins concernant les espaces verts dans la perspective de leur aménagement et de leur gestion. Les résultats d’enquête se présentent sur sous deux formes. Concernant la gestion des espaces verts, nous avons constaté qu’il s’agit d’un système gestionnaire confus et pour le moins ambigu en la matière, des conflits proviennent surtout d’un désaccord entre les habitants et les responsables de l’aménagement des espaces verts à HCMV. A travers l’étude des attitudes des habitants envers la nature en ville, nous avons trouvé que pour les citadins d’HCMV les pratiques de la nature sont fortement liées à leur vie quotidienne. Nous avons montré comment la fréquentation de la nature reflète la culture ainsi que la civilisation vietnamienne. La présence de la nature en ville semble donc être devenue une condition de la qualité de vie des citadins, qui touche presque à leur survie même. Notre travail apporte un nouveau regard sur ce qui se passe dans un pays en voie de développement. Nous y relatons l’importance du végétal, qui ne se limite pas aux parcs ou jardins publics, mais qui se manifeste aussi dans les maisons où les citadins montrent leur goût et leur préférence.
The PhD objective is to demonstrate that the report qualitative aspects of city-dwellers toward the environment in urban area are fundamental for assuming a better future of urban population in South East Asia. More particularly, we take the case of Hô Chi Minh City (Vietnam) which exhibits the extreme contradictions between a fast growing urbanism and the life quality bound to the appreciation of environment. We will detail those contradictions though the study of park in HCMC. 25 professional interviews and 300 questionnaires are carried out in 6 different places (3 parks, 1 garden, 1 arroyo and 1 avenue). Therefore, it allows us to deepen the inhabitant attitudes toward the environment in town and to reach a better knowledge of urban practices and the preferences of the city-dwellers concerning the green areas in the prospect of their arrangement and management… The investigation results appear on these two aspects : Concerning the management of green areas, we notice that the system of administration is undefined clearly and for the least ambiguous, as result conflicts emerge attributable to a misunderstanding among the inhabitants and the persons responsible for the green area development in HCMC. Through the study of the attitudes of the inhabitants toward the nature in town, we find that according to the city-dwellers of HCMV the practices of the nature are strongly connected to their everyday lives. We show how the relation to the nature reflects the culture as well as the Vietnamese civilization. On the other hand, the presence of the nature in town seems to have become a condition of the quality of life of the city-dwellers, which is almost bound to their survivals. Our work brings a new glance on what occurs in a developing country. We have shown the importance of the vegetable, which does not limit itself to parks or public gardens, but which also shows itself in the houses where the city-dwellers show their tastes and their preferences.
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